Autour de mon nombril - 9 septembre 2009

Je n’arrive pas à me décider. Est-ce que j’aime ça ou pas ? Courir…
Je cours environ une fois par semaine depuis quelque mois (si vous avez raté la naissance de cette envie folle, c’est ici)… et aujourd’hui, je ne sais toujours pas si c’est un plaisir ou pas.
Je sais que j’aime le « après l’effort », mais le « pendant » ?
Petite liste, non exhaustive, de mes « j’aime » :
- J’aime la sensation de fatigue physique quand ça s’arrête (le reste du temps, j’ai le cul posé sur une chaise presque toute la journée… ça fait du bien de se défouler, ça vide les nerfs.)
- J’aime le fait de ne pas avoir céder quand ça devenait difficile. Ça me procure une sensation agréable de dépassement de moi-même et une vraie fierté : je suis fière d’avoir tenu jusqu’au bout de la rue ! (oui, je sais, il m’en faut peu quand même
)
- J’aime le fait d’être trempée de sueur pendant la course. Ça réveille le corps et ça me donne la sensation d’éliminer la crasse incrustée : points noirs and co, vous voyez le genre…
- J’aime ce moment que je partage avec mon homme. Pas que ce soit particulièrement intime ou passionnant comme activité, mais il m’accompagne surtout pour me faire plaisir, pour m’encourager. J’aime ça. (Pour ceux qui se poseraient la question : oui, je me traine toujours autant ! Quoique… je sens venir une légère évolution. )
Donc voilà, j’aime et en même temps… je ne sais pas.
Il paraît que courir devient une drogue pour ceux qui en prennent l’habitude, à cause de l’endorphine qu’ils disent. A suivre donc…
Mots-clefs : Mon homme, sportive
Culture : arts et lettres - 7 septembre 2009

Au début, je me suis dit : « encore une série avec des vampires… bof ! » et puis j’ai jeté un œil, juste pour voir. Parce que c’était anglais (ça change un peu), parce que la série était courte, parce que je n’avais pas envie de travailler.
J’ai adoré. Je l’ai dévoré.
Dans la droite lignée des séries actuelles, Being human est une série anglaise qui joue avec talent la carte de la science-fiction. La première saison - en six épisodes - met en scène un vampire, un loup garou et un fantôme : trois « plus tout à fait humain » qui refusent de se transformer tout à fait en monstres. Mais les tentations sont là et leurs différences ne cessent de les poursuivre. Il n’est pas si facile d’être Monsieur tout le monde !
C’est à partir de ce postulat que cette série s’interroge : qu’est-ce qui défini l’humanité ? Une question centrale qui permet d’en explorer d’autres : jusqu’où est-on prêt à aller pour s’intégrer, pour être comme tout le monde ? Où se situe la frontière entre l’acceptation de soi et l’inacceptable capitulation devant ses plus bas instincts ?
Tout est question de limites. Et justement, les trois protagonistes de cette série airent sur cette limite avec toujours la même angoisse : ne pas se laisser tomber du mauvais côté.
L’autre point fort de cette petite série : son rythme parfaitement maitrisé et son ambiance entêtante. Malgré - je pense - un petit budget (comparé aux montres américains j’entends… ) les réalisateurs montrent une excellente maitrise du support « série TV » et les effets spéciaux sont magnifiques. Que du bonheur.
La bonne nouvelle ? La série semble avoir fait un carton outre-atlantique, du coup la BBC Three a commandé une 2nd saison de 8 épisodes. J’ai hâte…

…
Note 1 : je ne connais pas de diffusion sur chaine française pour cette série. À l’achat, vous aurez aussi du mal à la trouver (j’ai cherché. Je me disais que ça ferait un chouette cadeau.) Donc, c’est là qu’on dit « merci Internet ! ». Vous trouverez les épisodes en version originale, sous-titrée en français sur le site alloshowtv.com.
Note 2 : Entre le pilote (épisode 0) et l’épisode 1, deux des acteurs principaux ont changé. Perso, ça m’a un peu déstabilisé sur le coup, mais j’ai très vite raccroché.
Mots-clefs : Internet, réflexion, série, TV
Dans mes rêves - 4 septembre 2009
Aujourd’hui pas de fiction, mais un rêve. Ça sort aussi de ma tête me direz-vous… à la différence que là, je serais bien incapable de vous expliquer le comment du pourquoi. Je ne sais vraiment pas où je vais chercher des rêves pareils. La magie des rêves.
Bon week-end.
…

Lilypad, une “éco-cité” marine futuriste : Des villes flottantes, insubmersibles, durables et au design époustouflant : les Lilypads pourraient accueillir jusqu’à 50 000 habitants chacune. (cliquez sur l'image pour en savoir plus.)
Disons que je vole. Comprenez, je ne suis pas vraiment en train de voler mais je survole une ville, je la regarde d’en haut. Cette city, c’est New-York me dit-on. Et la voix off explique que nous sommes là pour voir ce qu’il y a de plus marquant dans cette ville : son Mac Donald.
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Mots-clefs : durable, écolo, rêve
Autour de mon nombril - 2 septembre 2009

Rouler avec 3 litres d’huile en trop dans le réservoir, c’est marrant… mais faut pas en abuser. Sauf, bien sûr, si on tient vraiment à casser sa voiture. (Pour ceux qui ont raté le début, c’est ici.)
Donc comme j’y tiens un peu quand même à ma voiture, je me suis mise en quête d’une réponse : comment j’enlève le trop plein, moi, maintenant ? N’ayant pas la fameuse clé à vidange nécessaire, j’avais le choix entre : mon ami le garagiste ou le voisin qui bricole souvent sa voiture sur le trottoir devant chez moi (Non, je n’ai pas envie d’acheter un truc qui va me servir trois fois dans ma vie… même si c’est pas cher !).
J’aime beaucoup mon garagiste, mais j’ai opté pour l’option voisin (Youhou ! Retrouvons le goût des relations sociales, de l’entraide entre voisins !). Je sonne, la porte s’ouvre, et me voilà transportée à travers l’espace temps. Par la porte ouverte, se dégage une douce odeur, exactement la même que chez un de mes copains de l’époque, quand j’étais ado.
Voilà comment, l’espace d’une seconde, je me suis retrouvée dans une boucle temporelle, juste en traversant la rue en quête d’une bête clé à vidange.
Mots-clefs : récit
Culture : arts et lettres - 31 août 2009
Les canadiens sont pleins de surprises. Celle-ci tourne depuis déjà longtemps (2005), moi je la découvre à peine… et je me régale : je l’écoute, je la ré-écoute, je la chante sous la douche, j’adore !
Mesdames et Messieurs, voici Dégénérations par le groupe québécois Mes Aïeux.
Mots-clefs : musique, simplicité volontaire, vidéo