Mon copain l’été…

Petite robe en lin, fines bretelles et quasi-transparence… pas de doute l’été vient de faire son entrée. Et moi, l’été, j’adooore ! J’aime la sensation de l’air chaud sur ma peau, un air épais, enveloppant, presque palpable. Baignée dans cet air poisseux, je savoure la présence des fines gouttelettes d’eau qui perlent sur ma peau, entre les omoplates, sous la cascade de mes cheveux ou sous les plis de mes vêtements. Je guette alors tranquillement l’instant de l’évaporation, cet instant qui verra naître une mini vague de fraicheur. Celle-ci ne se propagera pas, elle ne se prolongera pas non plus ; fugace, la sensation passe, sans s’arrêter, aussitôt recouverte par cet air toujours plus chaud et plus épais.

Dénudée par la chaleur estivale, je profite enfin de la présence de mes cheveux ; tombant sur mes épaules, ils diffusent une caresse discrète. Parfois, la chaleur s’installe dans cette crinière jusqu’à l’humidité. Les cheveux deviennent alors collants, gorgés de transpiration moite au goût de sel. Mariage sucré / salé, cette invasion poisseuse se mélange à la caresse plus délicate des fines étoffes. Oui, l’été j’aime aussi la légèreté des tissus sur le corps et l’idée qu’ils sont un rempart unique et minuscule entre moi et le monde extérieur.

L’été vient de faire son entrée et mes petites robes légères sont sorties du placard. Youpi !

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