Stress

Me voilà en plein syndrome général d’adaptation !

Stress, en français, signifie contrainte. Dans un langage plus savant on le nomme syndrome général d’adaptation.

Adaptation…

Dit comme ça, ça paraitrait presque sympa cette histoire. Non ? C’est sûr, ce serait mieux sans la fatigue, l’irritabilité latente et cette pesante sensation d’urgence permanente.

Toujours est-il que j’ai repris le boulot depuis deux jours (!) et me voilà déjà pire qu’une cocote minute sous pression. Les nerfs à vif. Mauvais sommeil. Sensation de patauger toute la journée dans un bain d’inefficacité gluante.

Comment dire ? … c’est chiant ! Voilà, c’est exactement ça. C’est déprimant et exaspérant.

Je veux retourner en vacances !

Impossible. Ah bon… z’êtes sûr ?! J’reste là alors…

Mais, pourquoi une telle explosion de stress dès la reprise ? C’est à cause de ces nouveaux projets. Ils se dessinent à l’horizon depuis quelque temps déjà… mais maintenant, avec la rentrée, ça devient sérieux. Ça devient « pour de vrai ». Et ça, c’est juste trop l’angoisse.

Du coup, la pression monte.

Faudrait pas qu’elle grimpe jusqu’à me tétaniser totalement. Ça m’arrive parfois. Souvent en fait. Parfois, la peur - ou la frustration - de ne pas faire aussi bien que dans mes rêves de perfection m’arrête. Net. Je me referme alors comme une huître sur sa perle. Et j’attends que ça passe. J’attends que le stress redescende. Mais à ce jeu là, il arrive que l’on rate la porte.

Je ne veux pas rater la porte.

Donc… je dors mal, je dors peu, je m’énerve sur la vaisselle sale qui s’entasse plus vite que son ombre… et il me tarde d’avoir repris le rythme, d’être de nouveau dans le bain.

Et aussi - en attendant - je vais aller me faire chouchouter chez le coiffeur ! Je peux ça, non ?

Crédit photo : CrashMaster

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