Il était une fois… épilogue

Les petites gourmandises boulangères à volonté, c’est fini !

Sniff !

La faute à l’ambiance économique actuelle qui ne favorise pas vraiment les jobs « d’extra » du dimanche matin.

… c’est le maillot de bain qu’il est content ! Il peut désormais dormir (un peu plus) tranquille.

Dimanches enfarinés

Il était une fois une plume d’encre qui travaillait la semaine pour elle, et le week-end pour les autres.

C’est ainsi qu’elle s’est frottée à la casquette du facteur suppléant, à l’uniforme de la caissière de supermarché de la fleur, au tablier de la serveuse de restaurant et - dernier en date - au tablier de la boulangère du dimanche matin.

Cette toute dernière expérience lui offre la joie, que dis-je, le bonheur suprême de se lever tôt le dimanche matin. Mais, pour la plume gourmande la contrepartie est de taille  : chaque dimanche midi, à la fin du service, elle sauve un assortiment de gourmandises boulangères de l’horrible destin de la poubelle de l’arrière boutique.

La plume d’encre se régale donc depuis quelques temps de pain blanc, pain complet, pain de campagne, pain aux noix, pain aux figues, en baguette, en boule… mais aussi de viennoiseries, chouquettes, bûches de Noël, galette des rois, brioches, etc.

Miam !

Il est vrai que le maillot de bain de la plume d’encre risque de ne pas apprécier très longtemps ce nouveau régime. Le problème, c’est qu’il lui reste encore plein de gourmandises à goûter sauver !

;-)

Bons dimanches !

Bonne Année !

Pour moi, l’année 2009 commence plutôt bien : je retrouve enfin mon bel ordinateur. Parce que, ça y est, mon jeûne no-ordi, no-TV, no-lecture est terminé !

Ouf !

Ça mérite bien un petit bilan :

  1. « Bonjour, je m’appelle Plume d’encre et je suis accro à l’écran ». Ceci est une simple constatation ; elle s’impose sans ambiguïté, aucune. Si on fait le compte, au cours de cette semaine, j’ai accumulé les malaises existentiels ainsi que les crises d’angoisse et compulsives. Je me suis même découvert une tendance boulimique : à certains moments, je me visualisais très clairement en train de m’empiffrer, juste pour combler « un vide ». Je ne suis pas allée jusqu’au passage à l’acte, mais cette sensation est quand même sacrément déstabilisante !
  2. Malgré tout, cette semaine m’a quand même fait beaucoup de bien. Si je vous le dis… ! A la fin de la semaine, les diverses crises se sont calmées et - oh miracle ! - je ne me suis pas jetée sur un écran dès que la semaine fut terminée. J’ai même attendu un jour de plus. Si, si ! Et au final, j’ai l’impression d’avoir pris au moins un mois de vacances ! Aujourd’hui, je me sens bizarrement plus forte qu’avant, plus sûre de mes choix aussi.
  3. J’ai écrit, écrit, écrit… et, j’ai ainsi commencé deux textes (je n’ose qu’à moitié écrire « livres », disons au moins « nouvelles »). Mais pour le moment, vous n’en saurez pas plus…

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Note : L’illustration « bonne année 2009 » est issu du bd-blog d’une grosse de Gally. Vous y trouverez aussi la version carte de vœux imprimable 10x15.

Expérience au confin de l’extrème !

Voici mon dernier post pour l’année 2008. Demain, commence pour moi une semaine un peu spéciale : pas de tv, pas d’ordinateur, pas d’écrans, pas de livres, ni de magazines, ni aucune autre lecture.

J’en ai des sueurs froides rien que d’y penser !

Mais, il parait que c’est une expérience qui ressource énormément. Donc, je profite du fait d’être en vacances… et de ma volonté d’y rester quoiqu’il arrive (pas d’ordinateur = aucun travail possible !), pour faire le test.

Pour les curieux, sachez que j’ai dégoté cette idée dans la multitude de livres du fameux rayon « développement personnel ». L’auteur présente ça un peu comme un jeûne spécial caboche ; en coupant le flux entrant, on favorise un grand ménage intellectuel et un vrai repos salvateur.

Je ne sais pas trop expliquer pourquoi, mais j’ai eu tout de suite envie de voir ce que ça donne. En plus, la semaine dernière, j’avais rendez-vous chez l’orthoptiste. Son bilan : « Vous avez les yeux bien fatigués quand même ! »

Donc, si je récapitule : 1- je suis en vacances, 2- mes yeux sont nases, 3- je suis curieuse, 4- j’aime bien les expériences « développement personnel ». Conclusion : bonnes fêtes à tous, on se retrouve… en 2009.

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PS : la bonne nouvelle, c’est que j’ai le droit d’écrire autant que je veux. Allez savoir, il en sortira peut-être quelque chose ?

Pandore

Ce samedi, d’un pas furtif, je suis allée fouiner dans mon garage. C’est sûr, j’avais comme une petite idée derrière la tête : je partais en douce retrouver mon carton. Vous savez, mon carton !? Mais si, ce carton, celui qui prend la poussière depuis juillet 2005…

Je l’ai trouvé tout de suite. Je suis entrée dans le garage et je me suis dirigée droit sur lui, sans la moindre hésitation. Je n’en avais pas réellement conscience, mais je savais très exactement où il m’attendait ; une fraction de seconde après avoir passé le seuil d’entrée, je me tenais là, devant mon carton, hésitante, un peu penaude, avec les yeux qui me sortaient de la tête et ne sachant trop que faire : Oui, non, oui, non…

Je m’en suis emparée ! D’un geste rapide, comme pour conjurer toutes les petites voix dans ma tête, je me suis emparée de mon carton, j’ai tourné les talons, et avant d’avoir bien réalisé le quoi et le comment, je me tenais dans mon salon, assise devant ma boite de Pandore. Elle et tous ses scotchs - une fermeture bien hermétique - me regardaient avec défi.

J’ai regardé autour de moi… personne ! Juste moi, mon carton et ma conscience. Je ne devrais pas y toucher à ce carton. Non, pas du tout !

Le temps est devenu lourd … Et nous étions là, moi, le carton, ses scotchs… ouvrira, ouvrira pas ?

Je l’ai ouvert. Je n’aurais surement pas dû, mais je l’ai fait. J’ai ouvert la boite de Pandore… Ils étaient là… Mes talons : grands ou petits, tous par paires et parfaitement conservés. Ce qu’ils m’ont manqué !

Je sais, je ne devrais pas les porter. En théorie, je ne devrais jamais plus les porter. Mais, ses derniers temps, ils m’obsèdent. Alors, je me dis que je pourrai quand même faire quelques tentatives. Pas pour des après-midi shopping en ville bien sûr, ni pour le boulot… mais pour les fêtes en famille, pour aller voir mes copines… bref toutes les situations où je peux me permettre d’avoir une paire de basket dans un sac, où de simplement les retirer si… Juré à la première alerte discale, je les enlève !