Attendre… pour quoi faire ?!

Je sais, j’avais dit « je me laisse jusqu’à la fin des vacances pour trancher ! » Oui, mais je ne fais pas toujours ce que je dis / devrais. Donc…

Non seulement j’ai pris ma décision, mais j’en ai aussi parlé à l’associée :

« Je pense que nous allons faire une erreur en nous associant : nous sommes trop différentes, et nous avons des objectifs et des priorités trop… incompatibles. »

C’est beau, hein ? Clair, concis, sans appel. Oui, sauf que là, vous ne voyez que la partie émergée de l’iceberg : Une phrase - pas du tout préparée, répétée, apprise par cœur, etc. - de toute beauté, déclamée avec assurance, sang froid et détermination. (La classe, quoi !)

Mais, du côté immergé du Titanic, cela donne plutôt : « AU SECOURS ! comment on dit à quelqu’un qu’on veut récupérer sa liberté ? Comment elle va le prendre ? Est-ce qu’elle va m’accuser de la laisser tomber ? Elle va me taper ! C’est sûr, elle va hurler, crier, insulter… AU SECOURS ! J’aime pas les relations conflictuelles ! … Bon aller, je me lance… dans deux secondes… (Le tout, étant bien sûr accompagné de sueurs froides : froid, chaud, trop chaud, transpire, froid…) BOUUH !

Vous savez le plus beau ? J’ai même pas eu le temps de finir ma phrase ! J’avais à peine esquissé l’idée que l’ex-associée a poussé un graaaannnnd soupir… « je pense pareil. Je ne savais pas comment te le dire. »

C’est pas beau, la vie ?

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Edit : Je le savais déjà, mais aujourd’hui je me sens obligée de le clamer haut et fort : celui qui a pensé le principe de la couveuse d’activité est un génie. Grâce à lui, j’ai la possibilité de tester grandeur nature, pendant deux-trois ans, mon activité et le fait de m’associer (ou non) AVANT de créer réellement ma société. Merci, merci, merci. Je n’ose imaginer le délire administratif qui nous aurait attendu à ce stade si nous étions déjà immatriculées, signataires de statuts… alors que là, nous sommes simplement allées voir notre conseiller pour lui dire : « on va se diriger vers autre chose ». Et… c’est tout !

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